![]() Alors que l’Organisation de la MicroFrancophonie venait de clore sa dernière Assemblée générale de l’année 2020, SMI Olivier d'Angyalistan a fait savoir au Conseil et à l’Assemblée générale de l’Organisation qu’il avait pris la décision de mettre fin, avant le terme de son 2e mandat de 2 ans en mai prochain, à ses missions de Secrétaire-général. Pour mémoire, le rôle de Secrétaire général de l’OMF est (article 40 de la Charte de l’Organisation) de défendre les valeurs et l’autorité morale de la MicroFrancophonie ; (article 41) d’attirer l’attention du Conseil sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger l’Organisation de la MicroFrancophonie ; (article 42) d’user de ses bons offices, en se prévalant de son indépendance, de son impartialité et de son intégrité pour faire, publiquement et en privé, des démarches propres à empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des conflits au sein de la MicroFrancophonie. Enfin (article 38), le Secrétaire Général est l’institution politique de l’Organisation chargé principalement de la représentation de la MicroFrancophonie sur la scène internationale. Le monarque a expliqué “avoir toujours eu à cœur de de s’inscrire dans ces missions, dans l’esprit de ce qu’avait initié la Secrétaire-générale qui [l’]avait précédé“, mais avec sa propre manière de faire, plus discrète, et son propre rythme. Depuis l’élection de l’Empereur d’Angyalistan pour un premier mandat en mai 2017, l’OMF a vu sa composition passer de 12 à 19 membres, a organisé avec succès son 2e Sommet, et fait entendre à différentes reprises sa voix dans le concert des micronations. Néanmoins, représenter la MicroFrancophonie implique aussi d’en assumer toutes les positions collectives et tous les consensus. “Les nombreux changements intervenus sur le terrain intermicronational m’ont convaincu que je n’étais plus forcément toujours en phase avec cette mission“. “Les impératifs ailleurs de ma vie civile, et mon souhait de consacrer plus de temps à ma vie familiale et bien sûr de ne pas négliger les affaires impériales” sont aussi à l’origine de cette décision, de l’aveu du Secrétaire-général sortant. “Ce contexte ne me permet pas, sans doute, d’être là où l’on m’espère dans la posture du Secrétariat-général. J’entends que des attentes de nature différente s’expriment, sans toutefois rougir de ce que j’ai, je crois, fait de mon mieux.” Prenant acte de de ces éléments, SMI a fait part de sa démission du mandat de Secrétaire-général aux membres de l’OMF. S’appuyant sur des institutions solides, l’OMF prévoit d’ores et déjà d’élire un nouveau Secrétaire-général début 2021.
0 Commentaires
Conformément aux statuts de l'OMF, l'année 2020 devait voir le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil. Aux côtés des 6 fondateurs de l'organisation, le Conseil compte en effet 4 membres élus, tous les 4 ans, par les États membres en Assemblée générale.
Les mandats de S.A.R Niels de Flandrensis et S.A.S Clément du Surland touchaient à la fin de leur quadriennat, et le Grand-Duc Niels n'avait pas souhaité se représenter en raison de la densité de son agenda personnel ; trois candidats se sont présenté aux suffrages de leurs pairs, qui ont désigné les deux conseillers à la proportionnelle en deux tours en ce mois de juillet 2020. Au premier tour, le prince de Emanuel Bérémagne a recueilli la confiance des Chefs d'État qui ont choisi de le faire entrer au Conseil ; au second tour, le prince du Surland a réuni les voix nécessaires pour poursuivre quant à lui un second mandat. Transparente et pacifique, cette élection a montré une nouvelle fois la maturité politique de l'OMF et sa capacité à poursuivre sa construction dans le respect des valeurs qui la fondent. Alors que le Royaume d'ABI, membre depuis 2016 de l'Organisation, vient d'annoncer sa dissolution et donc de quitter de facto l'Organisation, l'OMF s'est réunie mi-mai en Assemblée générale. Elle a pris acte à l'unanimité de la fusion du territoire de Fishtown Newport, membre de l'OMF depuis 4 ans, avec les Freija Nücke Territoria, pour former les territoires de Frya-Nordland, qui prennent ainsi la succession du siège du FNT.
L'OMF s'est ensuite prononcée sur la demande d'adhésion de la République insoumise d'Europa, qui a été acceptée. Fondée en 2017, la République insoumise d'Europa s'est fixé pour objectif de devenir la meilleure démocratie du monde, et souhaite également transmettre une conscience écologique à travers la protection des terres qu'elle revendique, l'île d'Europa et l'atoll de Bassas da India. L'Assemblée générale de la MicroFrancophonie a approuvé en assemblée générale le 20 octobre l'entrée du Royaume de Legiálle au sein de l'Organisation.
Fondé en septembre 2017, le Royaume revendique pour territoire l'île de la Navasse, en Mer des Caraïbes, où est située sa capitale officielle, Cap-Paradis. La Reine Marie-Adélina règne sur Legiálle depuis le Palais de la Ferrière, actuellement situé à Rochester, dans l'Etat de New York. Le Royaume compte 78 citoyens et a pour langues officielles l'anglais, le français et le créole. Il promeut tout à la fois la culture et l'art haïtiens, la défense des droits des personnes LGBTQ+, la lutte conte la pauvreté infantile, et la promotion du dialogue interracial. Après approbation par l'Assemblée générale de la MicroFrancophonie, la Principauté indépendante et souveraine de Bérémagne vient de rejoindre l'Organisation.
Fondée en février 2018 par un groupe de citoyens français et canadiens, la principauté se situe sur les terres non-organisées de Lac-Ministuk, dans le Fjord du Saguenay, au Québec (1.465,90 km²), et a une annexe sur la commune de Saint-Orens-de-Gameville, en France. Cette monarchie constitutionnelle a pour devise : "Servir, Partager, Débattre". ![]() L’Organisation de la MicroFrancophonie s’est réunie en Assemblée générale du 4 au 17 décembre : 6 points figuraient à l’ordre du jour de cette réunion qui s’est inscrite dans la continuité des débats initiés lors du Sommet de Vincennes. Outre des points techniques relatifs à la Charte, avec notamment l’explication des conditions de sortie de l’OMF, les 15 membres ont débattu de l’adoption d’un hymne, sans toutefois parvenir à trouver d’accord sur ce point. Deux résolutions importantes ont par ailleurs été adoptées, à l’unanimité. La première porte sur la lutte contre les discriminations. Ayant débattu en profondeur durant le Sommet de Vincennes de l’impact des fausses informations sur la structuration des sociétés modernes, et ayant constaté les oppositions qui s’ensuivent entre groupes de personnes à raison de la mise en exergue de leurs différences à des fins discriminatoires, les membres de l’OMF ont décidé d’affirmer collectivement leur attachement à un droit à l’indifférenciation. Ils comptent travailler sur ce thème tout au long de l’année qui vient. La seconde recommande aux représentants de l’OMF de refuser toute distinction susceptible de contredire ses valeurs, et de vérifier notamment à l’appui de ce refus que ne contreviennent pas aux principes de l’OMF les actes ou déclarations des autorités des États tiers désireux de gratifier ou récompenser pour des raisons qui leur appartiennent les responsables de l’Organisation. Le Secrétaire-général Olivier d’Angyalistan illustrera rapidement ce propos puisqu’un Etat rentrant dans ces critères malheureux a souhaité récompenser en 2018 les SG de l’OMF : ladite décoration lui sera rendue dans les meilleurs délais. Enfin, les Etats membres ont décidé d’adopter une médaille commune, à l’effigie de la déesse de la Paix, Irène, et de créer un Prix Molière pour les personnalités contribuant au développement de la francophonie dans le monde micronational. Les dessins de ces deux récompenses ont été réalisés par SE Dominic Desainte, SGA chargé des Moyens de communication. Du 27 avril au 5 mai s'est tenue une Assemblée générale de l'Organisation : quatre points figuraient à l'ordre du jour.
Le premier point concernait l’entrée dans l’organisation d’un nouveau Membre, approuvée avec 12 voix pour et 2 abstentions. C’est ainsi que l'Etat indépendant de Nova Troie devient le 15e membre de l’Organisation. Composé de provinces situées en France, en Cote d'Ivoire, au Bénin, au Nigeria, au Québec, Nova Troie satisfait à l’ensemble des critères définis dans la Charte (article 61) et fait ainsi entrer le continent africain dans l'Organisation. L’Assemblée générale s’est ensuite prononcée sur une modification de l’article 28 de la Charte qui requérait la majorité des 2/3 : il s’agissait de porter à 4 ans le mandat des Membres du Conseil, hors fondateur, avec un renouvellement par moitié tous les 2 ans. L'adoption de ce point (13 voix pour, 1 abstention) a prolongé automatiquement de 2 ans le mandat du Surland et du Flandrensis au Conseil, jusqu'en 2020, et entraîné le point suivant, à savoir le choix de 2 autres membres pour le Conseil, sur la période 2018-2022. Ont été élus l'Austrasie représentée par son Chef d'Etat Bernard de Blackwood, et, conformément à la Charte, pour la permière fois une personne physique, le marquis Geoffrey Mathes, secrétaire du Prince aux affaires étrangères de la Principauté d'Aigues-Mortes. Enfin, suite à de récents éléments d'actualité micronationale, les membres de l'Organisation ont souhaité rappelé leur attachement à certains principes et à la lutte contre le plagiat. "Conformément au principe de coopération loyale, l’Organisation et les membres se respectent et s’assistent mutuellement dans l’accomplissement des missions découlant de la Charte de l'OMF. Forte de ces principes, l'Organisation rappelle son attachement à la lutte contre le plagiat dans les projets micronationaux et sa pleine et entière solidarité envers ceux de ses membres dont l'identité, le territoire ou le concept pourrait être attaqués par imitation." Cette résolution a été adoptée à l'unanimité : lire le communiqué. « Une fois de plus, l’OMF a su relever de manière consensuelle et apaisée les défis qui se présentent à elle », a conclu SMI Olivier d’Angyalistan en soulignant l'assiduité de l’ensemble des participants. Du 20 au 27 octobre, les nations membres de l’Organisation de la MicroFrancophonie se sont réunies en Assemblée générale : l’ordre du jour était chargé, quatre points étant soumis au vote. À noter, si l’OMF compte 13 membres, l’un d’entre eux n’a malheureusement pas pu participer à cette Assemblée générale, durant laquelle les votes ont été décomptés sur 12 suffrages exprimés.
Le premier point concernait l’entrée dans l’organisation d’un nouveau Membre, approuvée avec 7 voix pour et 5 abstentions. C’est ainsi que la Juclandie devient le 14e membre de l’Organisation. Jusqu’à tout récemment monarchie parlementaire, et désormais République constitutionnelle à démocratie directe, cet Etat enclavé en Roumanie a approuvé le français comme langue officielle en août 2017 et satisfait à l’ensemble des critères définis dans la Charte (article 61). L’Assemblée générale s’est ensuite prononcée sur une modification de l’article 56 de la Charte qui requérait la majorité des 2/3 : il s’agissait de porter à 2 ans le mandat des Secrétaires-généraux adjoints, soit la même durée que le mandat du Secrétaire-général, pour apporter une meilleure cohérence à leur action collective. Ce point a été adopté avec 11 voix pour et 1 voix contre. Enfin, suite aux récentes démissions de deux Secrétaires-généraux adjoints, SAR Niels de Flandrensis et SE Olivier de Constance, désireux de recentrer sur leurs actions au sein de leurs micronations respectives, deux postes étaient à pourvoir. A l’issue du vote, M. Yannick Beuvelet, titulaire de la double-nationalité austrasienne et aigues-mortaise, a été élu SGA à la Culture et au développement de la francophonie avec 8 voix pour et 4 abstentions. SE Dominic Desaintes, ministre-président de la République de Saint-Castin, a été confirmé à l’unanimité dans les fonctions de SGA à l’Environnement, qu’il ajoute donc aux missions dont il a la charge à la Conception des Moyens de communication. « Menée avec sérieux et sérénité, cette Assemblée générale a été le reflet de l’esprit constructif qu’incarne dans la communauté micronationale l’OMF », a conclu SMI Olivier d’Angyalistan en remerciant l’ensemble des participants. Réunie en Assemblée générale, l'Organisation de la MicroFrancophonie a procédé mi-mars à l'élection de son nouveau Secrétaire Général et de ses Secrétaires généraux adjoints. C'est ainsi que SMI Olivier d'Angyalistan a été désigné pour succéder à Olivia-Eugénie d'Aigues-Mortes au Secrétariat général. Il prendra ses fonctions le 15 avril à l'occasion de la Rencontre de Luxembourg. A compter de cette même date, les SGA de l'Organisation seront SE Olivier de Constance, chancelier de la principauté d'Aigues-Mortes (Culture et développement de la MicroFrancophonie) ; SAS Clément de Surland (Diplomatie) ; SAR Niels de Flandrensis (Environnement) ; SAS Vincent d'Hélianthis (Droits de l'homme) ; SE Dominic Desaintes, ministre-président de Saint-Castin (nouveau secrétariat général adjoint chargé de la conception des moyens de communication). Le Haut-Commissariat et la composition du Conseil restent par ailleurs inchangés.
Sur vote de l'Assemblée générale de la MicroFrancophonie - procédure nouvelle depuis la révision de la Charte -, l'Empire iroisien d'Armorique a rejoint le 24 juin 2016 la MicroFrancophonie. Revendiquant les alentours de la rade de Brest et de la Péninsule de Crozon au Sud du Léon, cette jeune nation contrôle quelques possessions dans la presqu'île de Plougastel ainsi que l'île ronde.
Le lendemain par ailleurs, la Principauté de l'Île-Verte a fait connaître son désir de se retirer de l'Organisation, son projet ayant vocation à se développer sous une forme non micronationale. Quelques jours plus tard, c'est l'Union populaire d'Occitanie qui a rejoint l'OMF en tant, à sa demande, qu'observateur. |
Archives
Décembre 2020
Catégories
Tous
|