Dans son édition électronique du 2 septembre 2015, le journal Les Échos a consacré un long article au Liberland.
Précis et documenté, il rend compte avec brio d’aspects variés de la vie de cette micronation, au-delà du discours généralement convenu que son plan média a pu générer. Les nations de la MicroFrancophonie se réjouissent que la question des micronations ait été abordée avec un sérieux qui est rarement accordé à ces questions. Quelques mots néanmoins ont provoqué des réactions étonnées parmi les lecteurs de cet article rompus à la cause micronationale : « certaines micro-nations hautement folkloriques, voire purement fantaisistes, comme la principauté d’Aigues-Mortes en Camargue, "le pays où l’on voit la vie en rosé", ou le grand-duché de Flandrensis (Belgique) dont le grand-duc Niels Vermeersch revendique des bouts de l’Antarctique »…. Les nations citées sont loin d’être purement fantaisistes. Si elles ne reculent pas devant le plaisir, parfois, de la mise en scène folklorique – ce qui est tout aussi vrai du Liberland –, elles n’en sont pas moins ancrées dans le réel, et attachées à agir pour le bien-être de leur peuple. Là où le Liberland cultive l’utopie, oublieux du fait que, comme la plupart des micronations, il singe les États traditionnels dont il veut tant se démarquer, des micronations plus discrètes et en apparence aimablement amusantes agissent avec sérieux et opiniâtreté, au plus près de leurs citoyens. Le Secrétariat-général de la MicroFrancophonie a donc fait jouer son droit de réponse afin de que la vérité sur ses membres soit rétablie : téléchargez le Droit de réponse de l'OMF.
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